Une plage, une école quasi abandonnée sont devenues, avec le temps, une Institution, une grande famille pour apprendre à apprendre, une petite action comme la chrysalide est devenue papillon, la chrysalide est devenue Fondation.
Mais cette métamorphose, pour aussi belle soit elle, ne peut rester une image. Elle doit, contrairement à l’image de légèreté du papillon, évoluer vers deux directions dont aucune Fondation, ou structure humanitaire, digne de ce nom, ne peut se passer : la transparence ; seule image rappelant l’aile du papillon. Transparence de ses actions, qui doivent être évaluées pour être corrigées, améliorées ou renforcées. Transparence de ses dépenses car aucune action, aussi altruiste soit elle, ne peut se permettre, aujourd’hui, de ne pas savoir à quoi sert et où va cette aide financière.
Ce message est, peut-être, un peu austère, il est celui de la maturité, de la responsabilité, il y va de notre crédibilité et de notre futur.